Compositeur français né le 19 mai 1964.
Pianiste de formation, Yassen Vodenitcharov étudie au Conservatoire de Sofia en Bulgarie (1985-1990). Il entreprend ensuite un stage au Groupes de Recherches Musicales (GRM) puis intègre la classe de composition de Paul Méfano au Conservatoire de Paris (1991-1995). En 2008, il achève à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) une thèse intitulée « L’influence des musiques traditionnelles extra-européennes sur les œuvres de certains compositeurs de la deuxième moitié du XXème siècle ».
Yassen Vodenitcharov compose avec une grande liberté d’écriture alliée à un sens inné du rituel, et pour tout type d’effectif : instrument seul (Épigrammes pour piano, 2000), musique de chambre (Les songes du papillon, 2001), musique vocale (Les jardins de Saadi pour mezzo-soprano et viole d’amour, 2001) et orchestrale (Symphonie, 2008). Il travaille sur les timbres et leurs combinaisons, et privilégie souvent la flûte (Shaman's song, 1999 ; Musique Maji, 2003). Sensibilisé au théâtre traditionnel japonais, il exploite l’interaction musique-théâtre à travers ses opéras (L’abre qui parle, 2001 ; Le brave petit soldat de plomb, 2002 ; La poule aux œufs d’or, 2004 ; Le joueur de flûte de Hamelin, 2006 ; La femme des neiges, 2009).
En 2017, il reçoit le prix André Caplet de l'Académie des beaux-arts.