Compositeur français né le 8 avril 1928 à Paris et décédé le 11 décembre 2005.
Chef de chœur dès l’adolescence, François Vercken compose en autodidacte des musiques chorales. À 27 ans, il entre à la Schola Cantorum et étudie le contrepoint avec Daniel-Lesur, l’harmonie et la composition avec Serge Nigg. Passionné par le jazz, dont résonne son quintette de cuivres Marina de Talaris (1969), il fait preuve d'une grande curiosité aussi bien envers les compositeurs de la Renaissance (Fanfares en mémoire de Claude Lejeune, 1982) que les compositeurs classiques, tel Joseph Haydn ou les contemporains Maurice Ohana, Henri Dutilleux et Guy Reibel.
François Vercken poursuit ainsi son itinéraire en dehors de toute appartenance à des courants esthétiques et mène parallèlement une carrière à la Radio, à Strasbourg, Bordeaux puis au service de la musique de chambre et des retransmissions de Radio France.
Son œuvre, tout en lyrisme, s'adresse à l'orchestre (Polytone, 1974 ; An serpent 1, 1986), au chœur (Six instants poétiques, 1980), mais aussi à l'instrument seul (Sine nomine pour hautbois, 1980) ou à l'ensemble instrumental (Diaspora, 1983). Souvent d'inspiration religieuse ou à destination liturgique (Cantate pour le Vendredi-Saint, 1968 ; Messe pour une fête, 1977), sa musique, harmoniquement raffinée, utilise un matériau réduit et reste accessible au plus grand nombre (Lucernaire, 1994).