Compositrice singapourienne née le 25 août 1984 à Singapour.
Pianiste de formation, Diana Soh étudie au Conservatoire de musique de l’Université de Singapour puis à l’Université de Buffalo, où elle obtient un doctorat sous la direction de David Felder. Elle complète son parcours à l’Ircam (cursus de composition et d’informatique musicale) et aux académies musicales de Royaumont, Acanthes ou encore Gaudeamus (Amsterdam).
Attirée par la recherche de nouvelles sonorités et de formes inédites, Diana Soh compose avec une volonté revendiquée de rupture. Créant des œuvres sur mesure pour les interprètes avec lesquels elle collabore, elle développe une certaine dramaturgie de la performance physique. Concentrant ses recherches sur l’interaction dans l’interprétation des œuvres, elle articule son écriture sur une opposition entre calme et agitation, avec une fréquente utilisation de l’électronique. Outre des musiques pour orchestre, ensemble ou formation de chambre, elle compose également pour la scène (The boy who lived down the lane, opéra de chambre, 2011 ; Worshippers of the Machine, improvisation pour électronique et cinq danseurs, 2012) et explore différents médias comme le film ou la vidéo interactive.
Les œuvres de Diana Soh sont jouées en Europe, en Asie et aux États-Unis, par des interprètes de renom : Arboretum : of myths and trees pour soprano, ensemble et électronique, créé par l’ensemble Court-Circuit lors du festival ManiFeste à Paris (2013) ; If I were... pour quintette à vent et électronique, création par Le Concert Impromptu au festival Extension à Ivry (2013) ; Autour de Moi 1 & 2, création par l’ensemble Multilatérale (2016) ; Anirukta pour seize chanteurs, création par le Helsinki Chamber Choir (2016) ; A/Z pour soprano, deux percussions et accordéon, création par Élise Chauvin et le Trio K/D/M à Radio France (2017) ; Iota pour ensemble instrumental, création par le Klangforum Wien lors du festival Impuls à Graz (2017) ; A is for Aiya pour soprano et orchestre, création par Élise Chauvin et le Singapore Symphony Orchestra (2018) ; The nature of things pour huit chanteurs et électronique, créé par l’ensemble vocal Les Métaboles (2018).