Compositeur allemand né le 1er janvier 1962 à Murnau (Allemagne).
Violoniste de formation, Johannes Schöllhorn étudie la composition avec Klaus Huber et Emmanuel Nunes, ainsi que la direction d’orchestre avec Peter Eötvös.
À la recherche d’équilibre entre simplicité et complexité, il compose de la musique de chambre (Rota pour clarinette et quatuor à cordes, 2008), de la musique orchestrale (Clouds and sky pour piano et orchestre, 2010), vocale (Senza Parole, 2000) ainsi que des œuvres destinées au théâtre (Les petites filles modèles, opéra de chambre, 1997 ; Rote Asche, 2004). Il travaille ainsi avec des ensembles tels l’Ensemble Intercontemporain, MusikFabrik, Klangforum Wien, Neue Vocalsolisten de Stuttgart ou encore les orchestres des radios allemandes. Il construit son œuvre à partir d’une poésie sonore et d’une sensibilité pour le timbre, et utilise une instrumentation claire et sans lourdeur.
Johannes Schöllhorn s’inspire souvent d’autres musiques qu’il recompose : Berstend-starr (1992) s’appuie sur Explosante-fixe de Pierre Boulez ; Anamorphoses (2004) évoque L’art de la fugue de Bach ; A self-same-song (2010) reprend A foggy day de George Gershwin. Il se réfère également aux arts plastiques, notamment à la peinture chinoise dans Liu-Yi/Wasser (2002) ou encore à la peinture de Barnett Newman dans Red and blue (1999).
Chef d’orchestre, il dirige l’ensemble Fur Neue Musik de Freiburg. Également professeur de composition, Johannes Schöllhorn a enseigné successivement à la Musikhochschule de Zürich, de Hanovre et de Cologne.