Benoît Menut étudie au Conservatoire de Brest (violon, trompette) puis au CNR de Paris avant d’intégrer le Conservatoire Supérieur de Paris, notamment dans les classes de Jacques Castérède, Jacques Charpentier et Alain Mabit. Il se forme en parallèle auprès d’Olivier Greif (1998-2000).
Passionné de littérature, de poésie et de chanson, Benoît Menut s’intéresse au rapport texte-musique ainsi qu’au potentiel d’évocation et d’inspiration du texte. Il compose de nombreuses œuvres pour la voix : Allez dire à la ville pour chœur, poème de Xavier Grall, création par les Cris de Paris ; Le baiser de marbre noir pour soprano, clarinette, violoncelle et piano sur un texte de Christian Bobin (2010), enregistrement discographique par l’ensemble Accroche Note ; Lettre à Louise (2011), création par le chœur Mikrokosmos ; Un grand vent s’est levé (2013) créé par la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Benoît Menut affectionne également l’écriture pour cordes, comme en témoignent le Trio in memoriam Oliver Greif pour violon, violoncelle et piano (2008), la Micro-suite pour violoncelle créée par Ophélie Gaillard aux Flâneries musicales de Reims en 2009, ou encore Un poème, rhapsodie pour violon et orchestre (2015), commande du CRR de Paris. Compositeur prolifique (plus de soixante opus), il compose aussi des œuvres orchestrales : L’année du daim (2013), création par l’Orchestre des Pays de Savoie ; Symphonie pour une plume (2016), création par l’Orchestre de Bretagne auprès duquel il est en résidence (2015-2017).
Sa musique, lyrique et structurée, reflet d’une énergie intérieure, s’affranchit des notions d’école et s’appuie sur divers moyens musicaux, matériaux et modes de traitement, pour s’exprimer en toute liberté.
Titulaire du CA de formation musicale, Benoît Menut est également auteur de biographies et de méthodes de solfège.