Compositeur français né le 13 juin 1955 à Palmerston North (Nouvelle-Zélande).
Violoniste concertiste, Nigel Keay étudie la composition à l’Université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande. Diplômé en 1982, il entame une carrière de compositeur soutenue notamment par le Conseil national des Arts de Nouvelle-Zélande.
Établi en France depuis 1998, il compose des œuvres instrumentales et lyriques et participe étroitement à leurs exécutions, en tant qu’altiste ou en tant que chef d’orchestre.
Délaissant l’atonalité pour une musique de veine post-moderne, il puise son inspiration tour à tour dans la littérature (At the Hawk’s Well, opéra en un acte d’après une pièce de William Butler Yeats, 1992), la philosophie (Symphonie en cinq mouvements, 1996, création par l’Orchestre Philharmonique d’Auckland), la musique javanaise (The Dancer leads the procession pour piano, 1999, création à Paris, salle Gaveau par Jeffrey Grice), ou encore dans la musique traditionnelle argentine (Tango suite pour contralto et quintette à cordes, 2002, commande de Radio France). Considérant les instruments comme les personnages d’une pièce de théâtre, il écrit de véritables dialogues au cœur de ses œuvres (Quatuor n° 2, 1995 ; Concerto pour alto, 2000 ; Sonate pour hautbois et piano, 2011, création par Marika Lombardi et Nathalie Dang ; Double Jeu pour deux altos, 2012, création par Pierre Henri Xuereb et Julien Dabonneville ; Prélude pour violoncelle et piano, 2013).