Compositeur français né le 23 mai 1912 au Mans et décédé le 25 septembre 1997.
Issu d’une famille de musiciens, Jean Françaix étudie le piano, obtient un premier prix au Conservatoire de Paris (1930) et se forme à la composition auprès de Nadia Boulanger.
Sa musique illustre tous les genres. Il compose Beach et Scuola di ballo pour les Ballets Russes puis quatorze ballets destinés à Serge Lifar, Roland Petit ou encore Georges Balanchine. Il écrit également cinq opéras (dont La main de gloire, 1945 ; La princesse de Clèves, 1964), une quarantaine de concertos (Concerto pour piano et orchestre, 1932 ; L’horloge de Flore pour hautbois et orchestre, 1959 ; Concerto pour clarinette et orchestre, 1967), ainsi que plus de cinquante pièces de musique de chambre révélant un intérêt particulier pour les instruments à vent (Le gay Paris, 1974). Son œuvre majeure, l’oratorio L’Apocalypse selon Saint Jean, est créée par Charles Munch en 1942. En France, sa notoriété s’accroît avec ses partitions de musique de films (Si Versailles m’était conté, 1953).
Éloignée de tout dogme, sa musique s’inscrit dans la tradition des compositeurs français tels que Chabrier, Debussy et Ravel. Jean Françaix a reçu en 1992 le Prix international de composition Arthur Honegger pour l’ensemble de son œuvre.