Compositeur vénézuélien né le 9 décembre 1976 à San Felix (Vénézuéla).
Mirtru Escalona-Mijares débute son apprentissage musical dans le cadre du programme vénézuélien des orchestres symphoniques El Sistema puis se forme auprès de Rafael Saavedra et Gerardo Gerulewicz à Caracas. Il poursuit ses études en France avec Philippe Leroux au Conservatoire du Blanc-Mesnil, Ivan Fedele au Conservatoire de Strasbourg et Christine Groult dans la classe de composition électroacoustique du Conservatoire de Pantin. Il participe au Cursus d’informatique musicale du CCMIX (Centre de Création Musicale Iannis Xenakis), suivant également les masterclasses de José Manuel López, Paul Méfano, Betsy Jolas, Sergio Ortega, Diogenes Rivas, Antonio Pileggi ou encore Jacopo Baboni-Schilingi. Il achève ses études dans les classes de Robert Pascal, Michele Tadini et Denis Lorrain au Conservatoire supérieur de Lyon, où il obtient un master en composition option électroacoustique et informatique musicale.
Mirtru Escalona-Mijares s’intéresse à l’art numérique appliqué à la musique ainsi qu’aux musiques non-occidentales. Son œuvre s’adresse à des effectifs réduits, pour lesquels il compose avec les limites de l’audibilité, à la recherche d’un monde poétique et spirituel : Interferencias pour alto et contrebasse, création par Cyprien Busolini et Charlotte Testu à la Maison de la Norvège à Paris (2005) ; Sombras de tinta, musique électroacoustique créée à Miami, Harold Golden Gallery (2006) ; Neuf Haïku d’enfants pour ensemble instrumental, création par l’ensemble Linea à Strasbourg (2007) ; ALAP pour flûte basse et dispositif électronique, création par Linda Wetherill à New York (2008) ; Jérusalem pour ensemble instrumental, création par l’ensemble C Barré à Marseille (2010) ; …Entre… pour piano, création par Maria-Grazia Bellocchio à l’Auditorium San Fedele de Milan (2011) ; L’ermitage au toit de chaume, musique électroacoustique créée à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs lors du festival Akousma (2015) ; Ce qui vient n'est pas ce que l’œil peut entendre pour quatuor à cordes et électronique, commande de l’Ina GRM (2018).