Compositeur français né le 22 mars 1949 à Annonay et décédé le 11 janvier 2024.
Pianiste de formation, Bruno Ducol suit un enseignement classique en conservatoire ainsi que des études universitaires de philosophie et musicologie avant d’intégrer, en 1973, le Conservatoire de Paris. Élève d’Yvonne Desportes, Claude Ballif, Olivier Messiaen, André Boucourechliev et Pierre Schaeffer, il enseigne à son tour l’analyse et l’orchestration dans différents conservatoires de région (Metz, Strasbourg, Paris), aux cours d’été de l’Université de Campinas, et aujourd’hui au Conservatoire de Paris. Jalonné par ses résidences à la Villa Médicis (1981-1983), à la Casa de Velázquez (1985-1987) et par divers voyages (Grèce, Amérique du Sud, Extrême-Orient), son parcours de compositeur est aussi marqué par des rencontres, notamment avec des chorégraphes (Rocco), écrivains (Clarisse Nicoïdsky), metteurs en scènes (Jean-Claude Penchenat) et plasticiens (Olivier Turpin). Bruno Ducol définit la musique comme la manifestation d’une pulsation et d’un rythme naturels. Éléments prépondérants dans son processus compositionnel, le rythme et la métrique grecque sont mis en exergue par une multiplicité de plans, de strates ainsi qu’une palette de timbres diversifiée et un subtil mariage des couleurs. Ses compositions, pour tout type de formation, sont inspirées par l’Antiquité, la nature exotique, la poésie et les arts picturaux. Citons parmi ses œuvres Métalayi I (1976), Praxitèle (1986), Six études de rythme (1992), Éclats de lune (1995), Les Cerceaux de feu (2000), Vibrations chromatiques (2001), Fantasme en rouge (2006), Treize fenêtres (2006), Une griffure de lumière (2009), Für die Jugend (2010).