Compositeur, chef d’orchestre et clarinettiste suisse né le 2 juillet 1946 à Berne.
Jean-Luc Darbellay étudie la clarinette au Conservatoire de Berne, puis la direction d’orchestre avec Pierre Dervaux et Franco Ferrara. Il suit les cours de composition de Cristobal Halffter et Dimitri Terzakis, assiste Edison Denisov et participe aux séminaires organisés par Pierre Boulez au Collège de France et à l’Ircam, ainsi qu’aux masterclasses de Heinz Holliger et Klaus Huber. En 1978, il fonde et dirige le Ludus Ensemble puis crée l’ensemble à géométrie variable Orion (1997).
Jean-Luc Darbellay s’illustre dans tous les genres, de la pièce pour instrument seul à l’orchestre, de la musique vocale à la musique religieuse, et dans toutes les formes : sonates, concertos (Cosmos pour percussions et orchestre, 2011), poèmes symphoniques. Les tournées de concerts le mènent hors des frontières de Suisse et d’Europe. Ses œuvres sont jouées à l'étranger par de nombreux orchestres, ensembles et radios, ainsi que par de prestigieux solistes (Siegfried Palm, Anssi Karttunen).
Richesse de timbre dans les registres médium et rigueur de la structure et de la forme (Requiem, 2005) caractérisent ses compositions, tout comme l’alternance entre douceur (Shadows, 1999) et véhémence des sons (Oyama, 2001). Jean-Luc Darbellay utilise volontiers le triton (Concerto pour violoncelle, 1990) et un certain chromatisme (Incident room, 1999). Il puise notamment son inspiration dans la littérature, les beaux-arts et particulièrement Paul Klee (Un jardin pour Orphée, 1996) mais aussi dans la nature (Waves, 2011).