Compositeur français né en 1970 à Boulogne-Billancourt.
Pianiste de formation, Guillaume Connesson étudie aux conservatoires régionaux de Boulogne-Billancourt et de Paris, où il remporte notamment les premiers prix de direction de chœur, d’électroacoustique et d’orchestration. Il prend également conseil en composition auprès de Marcel Landowski.
Les référents de Guillaume Connesson sont Wagner, Strauss, Debussy, Stravinsky, Chostakovitch, Orff, Messiaen et John Adams. Influencé par de multiples musiques, aussi bien classiques que populaires - comme le funk de James Brown ou les musiques techno -, Guillaume Connesson est fasciné par la pulsation rythmique, le lyrisme de la voix et l’alchimie sonore de l’orchestre. Consonance renouvelée, recherches harmoniques au service de l’expression et vivacité rythmique caractérisent son œuvre.
Il compose pour toutes les formations avec une prédilection pour l’orchestre. Citons Supernova pour orchestre, création par l’Orchestre national de Montpellier (1997) ; Techno-parade pour flûte, clarinette et piano, création par Eric Le Sage, Paul Meyer et Emmanuel Pahud au festival de l’Empéri (2002) ; Athanor pour soprano, baryton, chœur et orchestre, commande et création lors du festival Présences de Radio France (2003) ; Concerto pour violoncelle et orchestre, création à Radio France par Jérôme Pernoo et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, dans le cadre du festival Les Paris de la Musique (2008) ; Lucifer, ballet pour orchestre, création par le Malandain Ballet Biarritz et l’Orchestre de Pau Pays de Béarn au Zénith de Pau (2011) ; Flammenschrift pour orchestre, création par l’Orchestre national de France (2012) ; Pour sortir au jour, concerto pour flûte et orchestre, commande et création par Mathieu Dufour et le Chicago symphony orchestra dirigé par Charles Dutoit à Chicago (2013) ; Eiréné, poème nocturne pour orchestre, création par le Royal concertgebouw orchestra dirigé par Daniele Gatti à Amsterdam (2017) ; Les Horizons perdus, concerto pour violon et orchestre, création par Renaud Capuçon et le Brussels Philharmonic, sous la direction de Stéphane Denève (2018) ; Les Bains macabres, opéra comique sur un livret d’Olivier Bleys, création par Les Frivolités Parisiennes au Théâtre de Compiègne (2019).
Compositeur associé au Brussels Philharmonic depuis 2016, Guillaume Connesson multiplie les résidences auprès des orchestres, citons l’Orchestre national de Lyon (2016-2018), le Netherlands philharmonic orchestra (2017-2018) ou encore l’Orchestre national d’Île-de-France (2019-2021). Il est également professeur d’orchestration au Conservatoire de Paris.
Guillaume Connesson a notamment reçu le Grand Prix Sacem (2012) et a été nommé Compositeur de l’année aux Victoires de la musique classique en 2015 ainsi qu’en 2019.
Outre deux monographies de musique de chambre, sa riche discographie comprend trois monographies symphoniques parus chez Deutsche Grammophon : Lucifer et Lost Horizon qui ont obtenu le Choc Classica, et Pour sortir au jour notamment distingué par le Diapason d’Or de l’année et le Choc Classica de l’année en 2016.