Compositeur français né le 20 août 1957 à Paris.
Jean-René Combes-Damiens étudie la musicologie à l’Université Paris-Sorbonne ainsi que le piano à l’École normale de Musique de Paris. Il se forme à la composition auprès de Patrice Sciortino au Conservatoire européen de Musique de Paris, ainsi que par ses rencontres marquantes avec Antoine Tisné et Henri Dutilleux.
Jean-René Combes-Damiens emprunte les poésies et les textes d’auteurs divers tels Samuel Beckett, Michel Leiris, David Niemann, Lucien Guérinel ou encore Fabrice Catelain. Il compose pour tout type d’effectifs : Ofara pour quintette de clarinettes, création par l’Ensemble de clarinettes de Mâcon (1989) ; Aldabara pour neuf percussions, création par les Percussions de Treffort (1991) ; Selon Thomas pour chœur féminin, création par le chœur Résonance contemporaine (1991) ; Dédicace pour orchestre, création à la salle Pleyel par les Chœur et Orchestre des grandes écoles (1992) ; Saisir une ombre pour basson, création par Franck Leblois à Prague (1993) ; Voyage pour violon et contrebasse, création par Françoise Perrin et Pierre Feyler (1993) ; Antomaur pour baryton et huit violoncelles, création au Festival de violoncelles de Beauvais (1994) ; Fissures pour soprano et piano, création par Elisabeth Grard et Nathalie Negro (1996) ; Qui es-tu que je ne saurais devenir… pour soprano, ondes Martenot et guitare, créé par le Trio 3D (2006) ; Ces jours si longs… pour voix, flûte et percussion, création par Ivane Bellocq et Anja Thomas (2008) ; Comme l’écho d’un silence divin, suite grégorienne pour soprano, chantre et ensemble instrumental (2013).
Jean-René Combes-Damiens enseigne par ailleurs la musique et compose aussi des pièces pédagogiques, parmi lesquelles La rose du vent (1992), ainsi que la musique d’un spectacle inspiré par l’histoire de Peter Pan (2013).