Compositeur américain né le 15 septembre 1912 à Los Angeles et décédé le 12 août 1992 à New York.
Féru d'architecture et de peinture, pianiste de formation, John Cage étudie la composition notamment auprès de Henry Cowell et Arnold Schoenberg. Il s’initie également à la musique indienne et au bouddhisme zen ; en 1949, à Paris, il rencontre Olivier Messiaen, Pierre Schaeffer et Pierre Boulez. John Cage se lie ensuite d’amitié avec Morton Feldman, Christian Wolff et Robert Rauschenberg à New York puis, en 1953, il entame une longue collaboration avec son ami, le chorégraphe Merce Cunningham. En 1958, à Darmstadt, ses compositions et ses théories surprennent : il révolutionne le processus compositionnel, le fondant sur une automatisation de l’écriture par le biais de programmes informatiques et sur la notion d’indétermination et de hasard. John Cage intègre la pensée orientale et le silence, et rejette la conception traditionnelle d’œuvre musicale. Inventeur du piano préparé et des happenings, il situe son travail dans l’expérimentation et la liberté. Il a une prédilection pour la voix, les percussions et le piano. Citons Imaginary landscapes no 1 (1939), The wonderful widow of eighteen springs (1942), Music of changes pour piano (1951), 4’33’’ (1952), Water music pour un pianiste avec des objets (1952), Speech pour narrateur et 5 radios (1955), Roaratorio (1979), Ryoanji (1984), Europera 5 (1991).