Compositeur, violoniste et chef d’orchestre français né le 25 février 1989 à Toulouse.
Benjamin Attahir étudie au Conservatoire de Toulouse, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris (classe d’Edith Canat de Chizy) puis au Conservatoire supérieur de Paris, où il suit l’enseignement de Marc-André Dalbavie, Gérard Pesson.
Violoniste de formation, élève d’Ami Flammer, il se produit notamment au sein de l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire, du Jersey Chamber Orchestra, de l'Ensemble intercontemporain. Chef d’orchestre, il dirige de nombreuses créations contemporaines et en 2012, avec Patrick Wibart, il fonde l’ensemble ÆNEA dédié à la redécouverte des répertoires romantiques français ainsi qu’à l’élaboration d’œuvres nouvelles sur instruments anciens. Sa fascination pour le lien entre monde contemporain et objets historiques du passé transparaît d’ailleurs dans de nombreuses œuvres (La capricieuse pour clavecin, 2014 ; l’opéra La pastorale d’Issy de 1659, 2015 ; Nach(t)spiel, créé par l’Orchestre national du Capitole, 2016).
Puisant son inspiration à mi-chemin entre l’Orient et l’Occident, il compose des musiques de chambre (De l’obscurité II pour harpe, 2012 ; Takdima pour hautbois d’amour, trombone, piano, harpe et alto, créé par l’Ensemble intercontemporain, 2014), des musiques orchestrales (N’zah, créé par l’Orchestre National de France, 2010 ; Sawti'l Zaman, créé au Festival de Lucerne, 2013 ; Maâ, double concerto pour violon et contrebasse, 2015 ; Al Fajr, concerto pour piano et ensemble, création par Daniel Barenboim, 2017) et des opéras. Sa résidence à la Villa Médicis (2016-2017) lui permet d’approfondir sa relecture contemporaine du continuo musical avec la composition d’un opéra de chambre.