Samuel Andreyev, qui êtes-vous ?
Quelle fut votre première émotion musicale
Un sentiment d’incompréhension et de quelque chose de complexe et de transcendantal qui me résistait. Je me souviens avoir été très marqué par la découverte, lorsque j’étais très jeune, de la Huitième Symphonie de Beethoven. Une musique puissante, noble, exaltante, mais également caractérisée par une certaine humour, une certaine jovialité.
Votre(vos) héroïne(s)/héros dans la fiction
Ça m’est hélas difficile de lire de la fiction, à moins qu’elle ne soit très courte. Mes lectures sont plus orientées vers la poésie, l’histoire où bien l’art. Mes romans préférés sont des romans qui ne sont pas vraiment des romans. Je citerais en premier lieu Finnegans Wake de Joyce.
Votre meilleur moment pour composer
Ça peut varier, mais en général, juste après une activité physique intense : la natation, que je pratique presque tous les jours, ou alors une sortie en vélo de course. La musique que je compose est très physique, très exigeante, il faut être en forme pour cela.
Votre dernière lecture marquante
Je lis plusieurs livres en même temps. J’aime alterner des ouvrages qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. En ce moment : l’Histoire Moderne du Liechtenstein de David Beattie ; les poésies de Georg Trakl ; le Tractatus Logico-Philosophicus de Ludwig Wittgenstein ; le Traité de Métapsychique de Charles Richet.
Votre film ou série culte
J’ai vu l’autre jour le film Encounters at the End of the World de Werner Herzog, très assurément un chef-d’œuvre. Je n’ai pas de télévision chez moi et je ne regarde aucune série.
Votre occupation préférée
Faire en sorte qu’aujourd’hui soit un peu meilleur qu’hier.