Compositeur argentin né le 14 juin 1960 à Buenos Aires (Argentine).
Ricardo Nillni étudie à la Faculté des Arts et Sciences musicales de Buenos Aires, où il obtient un diplôme de professeur de composition. Parallèlement, il suit des cours de composition et techniques contemporaines avec Francisco Kröpfl et travaille au Centre de musique électroacoustique de Buenos Aires. Boursier de l’Académie Rubin, il se forme aux techniques électroacoustiques et à la sémiologie musicale sous la direction d’Itzjak Sadaï à l'Université de Tel-Aviv. Il obtient ensuite un prix de composition au Conservatoire de Paris, suivant notamment les enseignements de Guy Reibel, Gérard Grisey, Paul Méfano et les séminaires de Brian Ferneyhough, Helmut Lachenmann, Klaus Huber. Il complète sa formation à Sienne auprès de Franco Donatoni, et à l’Ircam (composition et informatique musicale).
Ricardo Nillni compose pour tous types d’effectifs : Autour des tores (1994) pour clarinette basse et sons fixés, création par Pierre Dutrieu lors du festival Son-Mu du GRM ; Double jeu (1999) pour violoncelle et trombone, création par Pierre Strauch et Benny Sluchin ; Plongements (2000) pour orchestre, création au festival de Donaueschingen ; Ruinas circulares (2002) pour orchestre, commande de l’Orchestre de Picardie ; Ombres portées (2003) pour ensemble instrumental et dispositif électroacoustique, commande d’État, création par l’ensemble 2e2m à Radio France ; Parcours fléchés (2005) pour ensemble instrumental, commande de Radio France, création par l’ensemble Itinéraire ; Hélice (2006) pour violoncelle, création à la Cité de la musique de Paris par Alexis Descharme ; Sistina (2008), musique électroacoustique, commande de l’État et de l’Ina-GRM ; Double concerto pour harpe, violoncelle et ensemble instrumental (2008), création au festival Why note par l’ensemble Fa ; Angst (2014) pour voix féminine, flûte, clarinette, violoncelle et piano, création lors du festival Présences 2015 par l’ensemble Accroche note ; L'infini cartographie (2017) pour quatuor à cordes.
Depuis 1996, il compose également des musiques électroacoustiques pour des œuvres multimédia en collaboration avec la plasticienne Laura Nillni : Le mal qui foudroie en plein bonheur (1997) ; Portées disparues (2002) ; Contrapunto (2007) ; Papirolas (2013).