Bruno Giner, écrivain de notes et compositeur de mots

Jeudi 12 Avril 2012 - 18:00

Cdmc

Coordination Michèle Tosi

Bruno Giner, la cinquantaine, poursuit son travail d'écriture. Sur la partition d'abord, avec des constantes qui ont forgé sa manière et imposent désormais un style: l'amour du son nourri vers la fin des années 1980 par la découverte de l'électroacoustique et l'énergie du geste instrumental qui gorge sa musique, exigeante et inventive. Si son catalogue révèle des affinités particulières avec la percussion, c'est qu'elle incarne pour lui l'émancipation du monde sonore qu'il appelle de ses voeux; mais cette prospection est aussi le fruit d'une collaboration féconde et fidèle avec des interprètes tels Jean Geoffroy, Françoise Rivalland et Laurence Chave. D'autres rencontres comme celle de Christophe Roy et Frédéric Stochl dans le domaine des cordes ou de Serge Bertocchi, saxophoniste, Pascal Contet, accordéoniste, l'ont conduit à investiguer la plupart des domaines de la création musicale.
Depuis une quinzaine d’années, l’écriture des notes se joue en parallèle avec l’écriture des mots: un besoin irrépressible de s'engager contre toute atteinte aux libertés qui amène Bruno Giner à composer, en 2008, son premier opéra (de poche), Charlie, racontant, avec un mélange d'humour et de terreur la montée d'un régime totalitaire. En parallèle, il publie plusieurs ouvrages traitant de « l'épuration musicale » sous le régime nazi augmentés de la toute récente parution d’une courte nouvelle « Le crin et le fusain » qui raconte la rencontre entre deux exilés de la guerre civile espagnole, son grand-père – le peintre Balbino Giner García – et Pablo Casals.

Accueil par Laure Marcel-Berlioz

Des notes et des mots, portrait de Bruno Giner par Michèle Tosi

Rencontre(s) et aventure(s) avec Jean Geoffroy, Christophe Roy, Frédéric Stochl, Bernard de Vienne et Bruno Giner

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