Compositrice japonaise née le 16 juillet 1971 au Japon.
Licenciée en droit de la Doshisha University de Kyoto, Malika Kishino étudie la composition en France, notamment à l’École normale de musique de Paris dans la classe de Yoshihisa Taïra et au Conservatoire de Lyon dans la classe de Robert Pascal. Elle suit également le cursus de composition et d’informatique musicale à l’Ircam (2004-2005), puis s’installe en Allemagne.
Malika Kishino puise son inspiration dans la nature et dans les phénomènes physiques et psychiques. Elle compose pour instrument seul : Épanouissement pour violoncelle (créé à la biennale Musique en scène de Lyon en 2004), Qualia pour koto et dispositif électronique (création lors du festival Multiphonies du GRM en 2009) ; pour les formations de chambre et ensembles instrumentaux : Himmelsleiter pour flûte, clarinette, trompette, piano, violon et violoncelle (création au Takefu International Music Festival par l’Ensemble MusikFabrik en 2006), Sensitive Chaos pour guitare électrique, trompette, trombone, percussions, piano et violoncelle (2010), Sange pour 6 percussions (créé par les Percussions de Strasbourg en 2016). Elle écrit aussi de la musique pour orchestre : Du firmament (créé par l’Orchestre national de Lyon en 2002), Rayons crépusculaires (créé par l’Ensemble orchestral contemporain en 2008), Concerto pour Koto (créé par l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2013) ; de la musique vocale : Prayer/Inori pour chœur a cappella (2011, sur un texte de Rabîndranâth Tagore), Chant pour chœur mixte et orchestre (2015).
Ses œuvres sont programmées dans de nombreux festivals européens et japonais.