Compositeur français né le 21 juin 1958 à Saint-Omer.
Après des études au Conservatoire de Paris (Pierre Schaeffer, Guy Reibel) et à l’Université de Californie à San Diego (Roger Reynolds, Jean-Charles François), Nicolas Vérin a collaboré avec de nombreux compositeurs et institutions, dont Pierre Henry, Vinko Globokar, Michaël Levinas, l'Ircam, l'Ina-GRM. Il est professeur de composition électroacoustique et instrumentale au Conservatoire d'Evry.
Bien qu'ancré dans la musique électroacoustique et son approche basée sur la composition avec des sons plutôt que des notes, il a aussi écrit de nombreuses pièces instrumentales et particulièrement de musique mixte. Son travail se fonde sur le geste musical, la vie et la morphologie du son. Ses oeuvres laissent souvent une part de créativité aux musiciens, et il pratique aussi l'improvisation notamment avec Louis Sclavis au sein de l’ensemble Cécile.
Sa musique, jouée dans de nombreux concerts et festivals, est publiée aux Éditions Jobert et Dhalmann ; plusieurs de ses oeuvres sont disponibles en CD, parmi lesquels deux disques monographiques.
Il a été compositeur en résidence en région Midi-Pyrénées et lauréat de la bourse Villa Médicis hors les murs, et a reçu de nombreuses commandes, notamment des commandes d'État : Instabile pour ensemble et électronique (1992), Di un temporale pour orchestre et électronique (1994), Mariposa clavada que medita su vuelo pour flûte et électronique (1996), Jardín de acero pour soprano et ensemble (2007). Ses oeuvres, théatre sonore de sa fascination pour le temps et sa complexité (La lueur et la fumée, spectacle musical, 1993), reflètent une pluralité de langages (Ushba et Tetnuld, opéra multimédia, 2014).