Compositeur autrichien né le 17 août 1974 à Innsbrück (Autriche).
Johannes Maria Staud étudie la composition aux Musikhochschulen de Vienne et Berlin, avec Michael Jarrell et Hanspeter Kyburz. Il se forme en composition électroacoustique auprès de Dieter Kaufmann puis se familiarise avec les techniques compositionnelles de Brian Ferneyhough lors de masterclasses. Il suit également un cursus en philosophie et en musicologie.
Johannes Maria Staud puise son inspiration principalement dans la littérature (Hans Arps, Durs Grüben, Charles Baudelaire, Friedrich Nietzsche…) et les arts visuels. Il compose des œuvres virtuoses, faisant preuve de minutie et de précision dans l’orchestration, d’un souci des détails et d’un sens aigu de la forme.
Son œuvre, qui embrasse tous les genres musicaux, de la musique soliste à l’opéra, est interprétée par de prestigieux artistes sur les plus grandes scènes : Black Moon pour clarinette basse (1998), commande de l’État fédéré du Tyrol, création par Ernesto Molinari au festival Klangspuren ; A Map is not the territory pour ensemble (2001), création par le Klangforum Wien ; Apeiron pour grand orchestre (2005), création par l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle ; Segue pour violoncelle et orchestre (2006), création par Heinrich Schiff et l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Daniel Barenboim au Festival de Salzbourg ; Contrebande pour orchestre (2010), création par l’Ensemble Modern dirigé par Peter Eötvös à Paris, salle Pleyel ; Le voyage (2012), monodrame créé par l’Ensemble intercontemporain et les Cris de Paris, lors du festival ManiFeste à l’Ircam ; Die Antilope (2014), son second opéra, créé au festival de Lucerne.