Lieu ressource dédié aux musiques de création dans toute leur diversité, le CDMC a constitué un fonds unique de partitions, enregistrements, dossiers sur les œuvres, vidéos… Ces collections ont été enrichies de nombreux inédits grâce à la collaboration des compositeurs et de Radio France. Le CDMC a rejoint dorénavant la Maison de la Musique Contemporaine (MMC). Son fonds a été transféré à la médiathèque du Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il est en cours d'intégration. De multiples ressources numériques restent disponibles sur ce site internet.
Le Cdmc propose une saison de rencontres, colloques et journées d’étude ; ces manifestations permettent de croiser les points de vue de spécialistes et de professionnels, de rencontrer les compositeurs et les interprètes. Elles sont organisées en collaboration avec les acteurs de la création musicale : Ensembles, centres de création, Festivals…ainsi qu’avec les acteurs de la recherche des Universités ou conservatoires, en relation avec l’actualité de la vie musicale. Les « Dédicaces » sont des rencontres qui présentent des livres, des disques ou des DVD au moment de leur publication.
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La musique au XXe siècle : l'hypothèse de la continuité :Pourquoi musique ? Pourquoi concrète ?
Séminaire du Cdmc 2003-2004
La musique au XXe siècle : l'hypothèse de la continuité
sous la direction de Martin Kaltenecker
Pourquoi musique ? Pourquoi concrète ?
Michel Chion, compositeur
Permanence et fécondité d'une appellation En baptisant en 1948 "musique concrète" le genre qu'il fondait et qu'il expérimentait, Pierre Schaeffer accusait et revendiquait, par ce "grincement de termes", la contradiction même qu'il installait au coeur de ce genre. Dès 1950, les oeuvres de musique concrète s'égayent d'ailleurs dans toutes les directions esthétiques possibles. Nous essaierons de montrer comment cette disparité est bon signe, et comment ce refus aussi bien de couper le lien avec la musique que de conserver le modèle "instrumentaliste" qui en était jusqu'alors indissociable, fut un choix fécond. Et comment l'appellation musique concrète (abandonnée par Schaeffer dès la fin des années 1950 mais relancé par nous trente ans plus tard) continue de nous paraître pertinente.