Lieu ressource dédié aux musiques de création dans toute leur diversité, le CDMC a constitué un fonds unique de partitions, enregistrements, dossiers sur les œuvres, vidéos… Ces collections ont été enrichies de nombreux inédits grâce à la collaboration des compositeurs et de Radio France. Le CDMC a rejoint dorénavant la Maison de la Musique Contemporaine (MMC). Son fonds a été transféré à la médiathèque du Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il est en cours d'intégration. De multiples ressources numériques restent disponibles sur ce site internet.
Le Cdmc propose une saison de rencontres, colloques et journées d’étude ; ces manifestations permettent de croiser les points de vue de spécialistes et de professionnels, de rencontrer les compositeurs et les interprètes. Elles sont organisées en collaboration avec les acteurs de la création musicale : Ensembles, centres de création, Festivals…ainsi qu’avec les acteurs de la recherche des Universités ou conservatoires, en relation avec l’actualité de la vie musicale. Les « Dédicaces » sont des rencontres qui présentent des livres, des disques ou des DVD au moment de leur publication.
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Langage, style et écriture aujourd'hui : En quel sens le sérialisme est-il (notre) passé ?
Séminaire du Cdmc 2001 - 2002
Langage, style et écriture aujourd'hui :
quelle(s) évolution(s) après un siècle d'innovations radicales ?
sous la direction de Giordano Ferrari
En quel sens le sérialisme est-il (notre) passé ?
Antoine Bonnet et François Nicolas
Quel est le présent musical qui autorise de caractériser le sérialisme comme (notre) passé ? Et ce présent ne doit-il pas alors se définir tout autrement que comme "post-sériel" ?
S'il est vrai que le sérialisme est passé, est-il trépassé de sa belle mort (par épuisement de ses forces vives, par aboutissement de son projet, par saturation de ses hypothèses), ou fut-il dépassé par une nouvelle figure de la pensée musicale et alors laquelle ? Quelle configuration musicale est-elle apte aujourd'hui à rivaliser avec les ambitions sérielles ? Ou alors notre aujourd'hui musical est-il réduit à n'être qu'une simple "actualité", sans ambitionner la consistance d'un véritable présent ?
Se pourrait-il a contrario que le sérialisme ait encore un présent sans que cela infirme nécessairement qu'il ait aussi un passé, son passé ? Y aurait-il alors place pour un néo-sérialisme inventif ?
On devine qu'il n'est possible de dénouer cet entrelacs qu'en clarifiant ce que sérialisme veut dire (sans se fier pour ce faire à la vulgate) et qu'en déclarant le présent musical d'où peut s'évaluer notre rapport à lui.