L'influence des théories scientifiques sur le renouvellement des formes dans la musique contemporaine
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Voir la captation vidéo du colloque sur la chaîne canalc2.tv de l'Université de Strasbourg
Colloque réalisé en collaboration avec le Labex GREAM (Groupe de Recherches Expérimentales sur l'Acte Musical) de l'Université de Strasbourg dans le cadre du Programme Mission d'Investissements d'Avenir.
Coordination Márta Grabócz
La réflexion des musicologues sur la forme musicale est restée souvent dans le cadre d’une description « mécaniste » ou bien sous l’influence de la Gestalttheorie (selon André Souris.) Dès les années 1970, ceux qui ont vraiment essayé de sortir du cadre figé, traditionnel et « mécaniste » des conceptions formelles, étaient les compositeurs eux-mêmes. Xenakis et Ligeti ont donné les premières impulsions, tandis que les membres de la génération suivante étudiaient les ouvrages scientifiques (géométrie fractale, théorie des catastrophes, théorie du chaos, systèmes de Lindenmayer, astro-physique, structures sémio-narratives, modèles mathématiques, etc.). Lors de ces journées, on tentera de faire dialoguer les compositeurs, les scientifiques et les musicologues dans le but d’en apprendre plus sur la démarche des créateurs et de voir la manière dont ils ont été influencés par l’étude des ouvrages scientifiques. Est-ce que la lecture des livres de René Thom, Jean Petitot, Henri Atlan et d’autres scientifiques offrait seulement des métaphores à la composition, ou bien l’approfondissement des connaissances a-t-il permis aux compositeurs d’élaborer un système formel/structurel dérivé des modèles scientifiques eux-mêmes ?
Partenariat Cdmc – GREAM – Université de Strasbourg