Kopernikus

Claude Vivier / Peter Sellars 
Théâtre de la Ville - Espace Cardin 
Mar. au ven. 20h, sam. 16h

Le Festival d’Automne à Paris consacre cette année un Portrait à l’un des compositeurs les plus créatifs et les plus énigmatiques du XXe siècle : Claude Vivier (1948 - 1983).
Élève de Karlheinz Stockhausen et proche de Gérard Grisey, Claude Vivier était passionné par les musiques d’Orient et ses voyages en Asie ont marqué son œuvre.
Du 4 au 19 décembre, l’opéra Kopernikus, dont il a écrit le livret et que Peter Sellars met aujourd'hui en scène, sera le cinquième et dernier programme de ce Portrait.

“Outsider autodidacte, inspiré par les rituels de crémation comme par les messes de minuit dans le froid glacial de Montréal, par les musiques anciennes ou nouvelles, rôdant près de Karlheinz Stockhausen et dans les lieux de drague homosexuels des jardins publics, orphelin, esprit troublé, être joyeux et simple, mais adapté nulle part, Claude Vivier, comme Wolfgang Amadeus Mozart, savait qu’il mourrait jeune.
Son opéra, Kopernikus, prépare la cérémonie de sa propre mort. L’opéra porte le nom de Copernic en hommage à ceux qui ont cherché et contemplé d’autres mondes. Les personnages de l’opéra incluent Copernic et sa mère, Mozart et la Reine de la nuit, Tristan et Isolde, ainsi que Lewis Carroll. Et Agni, dieu-déesse du feu dans l’hindouisme : flamme libératrice de l’inspiration, de la crémation et de la lumière ; la transformation de la matière en air, le souffle divin, la chaleur, la conscience vacillante, l’annihilation ultime, la source de la créativité de l’humanité. ”
Peter Sellars au sujet de Kopernikus et de Claude Vivier