the importance of being earnest

Opéra
Thursday 16 May 2019 - 20:00
Wednesday 22 May 2019 - 20:00 to Friday 24 May 2019 - 20:00
Composer(s): 
Gerald Barry

Opéra comique en 3 actes de Gerald Barry
d’après Oscar Wilde
direction musicale Jérôme Kuhn
mise en scène Julien Chavaz
avec l' Orchestre de chambre fribourgeois

Cecily Cardew Alison Scherzer
Dr Chasuble Steven Beard
Gwendolen Fairfax Nina van Essen
Lady Bracknell Graeme Danby
Timur Jack Worthing
Algernon Moncrieff Ed Ballard
Miss Prism Jessica Walker
Lane/Merriman Vincent Casagrande

spectacle en anglais surtitré en français
costumes Séverine Besson
scénographie Julien Chavaz et Séverine Besson
perruques et maquillages Sanne Oostervink
lumières Eloi Gianini
chorégraphie Nicole Morel
dramaturgie Anne Schwaller
chefs de chant Stephanie Gurga, Silvia Fraser et Florent Lattuga
constructeur des décors Yves Besson
peintures Lola Sacier et Valérie Margot
directeur technique Alain Menétrey
technique Jakub Dlab
assistante à la mise en scène Lauriane Tissot

C'est la plus spirituelle, la plus enlevée et la plus pétillante des pièces de son auteur, et la voici devenue un opéra.

Si l’on est amateur de vérités pas toujours bonnes à dire mais merveilleusement exprimées, on n’ignore pas qu’entendre dire du mal des membres de sa famille est la seule chose qui permette de les supporter, que c’est une tâche rude que de ne rien faire, que le socialisme mène à une conception rationnelle du vêtement, ou que l’essence même d’une histoire d’amour est l’incertitude… Cela… et tant d’autres “witticisms” issus de la plus spirituelle, de la plus enlevée et la plus achevée des pièces d’Oscar Wilde. Qu’on se réjouisse : cette comédie des fiançailles est aujourd’hui devenue un opéra très british, où les traits d’esprit épousent désormais les traits d’orchestre. Pas moins irlandais qu’Oscar Wilde, le compositeur Gerald Barry a mis en musique The Importance of Being Earnest avec toute la finesse requise, ce qui lui a valu, de Londres à Los Angeles, un succès considérable. Après avoir proposé l’année dernière un voyage à Moscou avec Chostakovitch, la bande d’Opéra Louise revient avec une œuvre toute en quiproquos, mais où perle une mélancolie subtile, et où demeure une critique réjouissante des hypocrisies de haute société.

Création lyrique